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Les bâtiments patrimoniaux inoccupés de Montréal, bien qu’emblématiques, sont vulnérables et se dégradent rapidement en raison d’enjeux complexes liés à leur entretien. Ces édifices font face au vandalisme, au vol de matériaux, à des occupations illégales et à des risques d’incendie, et les coûts de leur préservation ne cessent d’augmenter. En parallèle, les pouvoirs actuels et les mesures en place présentent des limites pour la gestion de ces bâtiments, posant un défi de taille pour les autorités municipales.
Ce phénomène n'est pas propre à Montréal, et les usages transitoires se présentent de plus en plus à l'échelle internationale comme une solution innovante pour valoriser l’inoccupation temporaire des bâtiments. En apportant des mécanismes flexibles et adaptables, les usages transitoires deviennent de véritables leviers de développement, assurant une utilisation productive et un entretien durable de ces espaces en attente de leur réaffectation définitive.
Dans ce contexte, mandaté·e·s par la Ville de Montréal, nous avons organisé un symposium sur le thème des usages transitoires le 26 janvier 2017. Cet événement, réunissant plus de 200 professionnel·le·s, avait pour objectif de réfléchir au potentiel et à l’implantation de ces pratiques dans le contexte montréalais. En plus de la coordination et de l’animation de l’événement, nous avons également assuré la communication et la diffusion d’un rapport final, présentant les impacts et les perspectives dégagées lors du symposium.